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S​.​1​.​W / Tracteur Directrice De L'A​.​S​.​M​.​A.

by UNGLEE IZI

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1.
2.

about

New frequency challenges in this new dub flavored album by Paris' singular and mysterious Unglee Izi. 2 side-long tracks of sharp and meticulous digital sound architecture covering a wide spectrum of sonic precision and melodic beauty.

+++++

Hey salut ok, et ici quelques termes si on veut donner quelque chose d'un peu plus "parlé" même si bon.. mmm.. bref, à première vue on pourrait dire simplement déjà Dub culture (?) (c'est ce que j'ai aimé ici avant.. sorte de vieux démon mélangé aux autres ravivé en gros.. dans les techniques de mix aussi.. t'enregistres tout en direct quand tu fais blabla..) et expérimentale
noise / CRUST
quelque chose d'urbain oué
au robotique
stab
signal
technique
primitif
au sens brutal
des tests
"au sang"
tous dessinés
du RCM [random calculator modular] implanté
sado
signé
suprématiste parfait
et être face au géant à un moment donné (j'y reviendrais plus tard dans la lettre)
dans les moteurs tout le temps aussi voir aux touches acides même
mais jamais abstrait hein
y reste tout de même une histoire au travers quand même dessinée et pour l'A.S.M.A je te dirais ok et bref.. ce qui faut dire en gros c'est que c'est donc ici une musique débutée dans les villes et achevée à l'isolement et ça pourra alors faire sentir différemment les choses après coup pt (?) mais j'ai rien envie de forcer alors y mettre des mots c'est toujours problématique vois-tu et paralyse un peu l'effet à terme.. mmmm ... j'trouve hein.. mais la pour le jeu ok. donc fait en retrait à tout oui
loin
la merde
le connard
et toujours ce même petit piteux journaliste et ici enfin, quelque fois entouré de montagnes.. cette phrase encore qui se pose parfaitement "dans ma grotte, telle ma cellule, au fond de mon crâne, la montagne" que je t'écris pour cadre et qui résumera un peu plus un contexte.. et dans la souterraine. tout le temps pourtant comme ce début de chanson inachevée que j'aime bien la tout de suite :
"et voici le visage du temps
celui né sous vos ombres
cet amoureux parfait
qui ne parle jamais
et sait attendre
et se tasse / se blotti
de tout son long
sous les blancs
sous tes sang
et qui s'apprend au lentement du même temps et te mime à chaque présent"
au tragique.. oué ça parle de nous mort mais qu'est déjà au dedans nous ou un truc dans le genre j'crois.. bref.. en tout cas à l'image de ce genre de chose qui vient comme ça.. au très direct ! au spontané / bien rapidement et qui connait surtout plus de 2 mots et sait donc surtout te faire naître des idées nouvelles à écouter (des fois) et se vouloir être enfin au nul part aussi tout le temps
du moins qui sait se tenter à tout
et puis aussi à tous ces croisements improbables (mais restés crédibles) dire merci
ma musique faite dans le bord de ce qu'on nommera plus trop
être au cru
du sens du brutal retrouvé
qui casse
resté sensible
fragile même
contre ces petits guerriers de si peu qui poussent et repoussent tout le temps ce vieux wagon sans jamais rien de bien neuf au final j'crois.. sauf deux, trois.. comptés sur une main
les phalanges du squelette tracés au criterium 0.5 pendant une heure pour étude j'y vois une mue de vieux serpent qui s'accroche et pourri au bon temps
ce pharaon
dans ses grandes pierres blanches et
pourtant entouré de mouches
elles aussi merdeuses
et puis ce ventre du trop gras qui se répand
flasque et tout rond
et tout roulera ainsi
ce qui nous reste des fois
j'aime écrire cela comme le combat sans arme tu vois
mais incarné oué
et pouvoir inventer donc une musique ici
du figuratif dans l'abstrait
important mmm.. elle a donc été débutée dans les villes, avec un but précis hein.. et puis s'est finit tout à fait en extérieur / très loin _ à l'isolement je disais
mais dans mes montagnes en gros
avec d'autres idées plus vastes du coup (tu verrais le matin au dessus d'Arfuyen vers 5H00 en décembre, c'est fou, mais vraiment!!!) alors oui, au final cette musique marque un sens troublé habité par deux "corps" pourrait-on dire .. le principe de la double peau écoutée c'est jolie aussi comme idée mmm.. à la fois froide des villes et tout à fait ailleurs bref, on s'en fout (?) comme ces deux hommes pris l'un sur l'autre sous la même peau tu vois.. ou quand on tire l'oeil on y voit bien un seul rouge autour du lobe creusé je sais pas.. c'est un peu confus là ce que je t'écris tout de suite mais faut que ça reste ainsi je pense.. faussement décousu du moins.. et de la musique donc (c'est de ça que tu veux qu'je cause..) avec des choses riches qui portent très peu de moyen
ce n'est pas une musique de "matos" en gros ce que je veux rendre la, mais quelque chose de limpide et sans effets spectaculaires même si il y a de grands vastes ou on se perd hein.. au suprême. un truc en état. calme et serein.. dompté/apprivoisé. à l'enfant sauvage. et qui a du mal à se trouver quelque chose aussi. donc vivant je crois au final / et tu verrais d'ailleurs l'équipement là.. j'ai honte.. on voit plus rien.. mais
ça reste simple du coup et peu onéreux. taillé au rudimentaire
alors ça nous donne du timbre en plus pauvre et ajoute donc un peu
à la beauté du gauche
bref, c'est compliqué
simple compliqué
oui
et puis pour une écriture qui se fera donc au contact et avant dans la tête aussi
un peu /
c'est ce qui faudrait dire en plus peut-être (?) être dans sa tête n'importe où, n'importe quand comme le faisait brillamment Deller d'ailleurs.
quelque chose qui tombe au bon moment pour nous et rien d'autre (j'enregistre tout) comme ces paroles sur l'mort que je t'ai écris (plus haut) et que j'avais pensé sur mon vélo il y a tout juste hier matin. et puis y avait ce type là aussi.. un italien j'crois.. qui n'a sorti que 3 choses de toute sa vie d'artiste et c'est seulement ces 3 putains d'trucs qui lui resteront à jamais emportées alors qu'il a fait tout le temps, toute sa vie, des milliards de choses. un fou savant vois-tu. c'est fou, d'avoir eu cette volonté de contrôle absolu sur l'après. sa amplifie tout son travail. de la clarté parfaite et cassée.. enfin, dans ce qu'on sait de son travail resté oui. bref, pourquoi je te parle de ça la.. mmm.. merde et bien là, je sors je vois des gens
ou peu
mais je me met à l'envers
tout le temps
et du coup les gens qui me croisent ne me voit jamais et vis versa et j'oublie tout la plus part du temps puis je rentre et on verra et puis je
peux jamais dormir là, alors je commence à faire une musique qui sort pour me sentir juste bien en gros
un truc qui tourne et rien d'autre à ce moment là
écouter pour l'écouter tu vois
puis donc refuser d'appeler ça du "travail"
ranger dans une petite case à horaire attendue
juste faire pour se défaire au moment tombé
une chance donnée
et être au centre
réellement en son centre hein
dans le tranquille oui et qui ne réinvente surtout rien
jamais
qui se contente de sans prétention
juste du proche
j'aime voir ça là oui .. de la proximité dans le son d'une cloche par exemple
et vouloir juste atteindre cette chose
au croisement doublé donc à un autre moment
plein
et comme cela a été fait / surtout
et suffisamment fort pour atteindre le bon relief oui..
les bonnes distances lancées et des fois, je parle aux miniatures pour ensuite me faire face au géant
alors le mettre en place
le révéler
ce n'est jamais facile entre nous
ce chemin pour le trouver
l'histoire qui se répète
celle de ce géant jamais atteint
mais il viendra de son propre contexte et sans rien crier au final
les métamorphose qu'il offre alors à l'image qu'on manipule sont surprenantes
ça défigure mieux qu'au premier trait
et je t'explique tout la hein ce qui passe en tête
comme quand j'ai vécu des heures devant à juste pouvoir observer du son pour du son
des jours entiers, seul, pour voir ce que ça faisait
réellement
puis concevoir l'algorithme qui produit tout ça de façon automatique pour être tranquille et puis le lancer et y observer se faire la vie du son dans le son
dans le pondre souterrain .. une matière dans sa matière qui tourne sans limitation
les durées sont comptées
à la moindre brindille
dans les clapotis dont tu te souviens aussi peut-être
d'il y a 40 ans et j'enregistre alors tout
des heures durant donc et j'ai des heures de musique qui ne sont pas encore faites
c'est fou d'ailleurs tout l'espace que sa prend merde.. après c'est pas simple de restituer l'émotion ressentie sur le moment, c'est une triste réalité.. c'est plus du souvenir qu'on fabrique
alors mais ça fait parti de la pratique quand on veut fixer
rendre correctement du vivant à la musique
c'est terriblement triste d'ailleurs ce qu'un support physique impose à ces musiques entre nous
cette mise au format sinistre de bon petit soldat / ça construit une barrière pour le monde sauvage
alors dessiner quelque chose de très grand devient tout de suite "trop" au yeux du vieux cafard
qui aurait aimé être un peu plus libre peut-être de ses actions mais quand tu gagnes le fric
la terre brulée autour ne reste alors bonne que pour les charbons déjà brulés
ces petits feux bien nuls qui se coagulent tous les uns les autres
alors tu coupes
tout
dans le genre d'un truc bien rural tu vois
juste pour être sûr de ne plus être emmerdé
l'agora d'après la pluie
l'eau de la rivière au pieds nus
le dessin que tu enterres pour voir longtemps après ses petites couleur très simples se changer
puis se poser sur le sol de terre séchée
face au feu
avec le chien qui dort à côté sans personne
sans rien
de la vieille pierre pauvre
qui s'est fatiguer le dessin
que le fait de se faire permet de rester au final simplement juste tout entier et sans jamais rien se perdre
autour des vieux livres de vieux dessins fait aux fusains
le papier qui sent le pain / Gerard de Palezieux et son rapport aux modernités / les gestes intimes malades de Jean-Luc Verna maquillés et puis Maganza Girolamo et ce vieux disque d'encore Olivier Messiaen pour l 'éternité posé à coté de celui de Jean Guillou et celui de Léo Ferré bien sûr que je vois au pied quand je t'écris
sans le tout et avec rien faire tout oui et puis tu penses des musiques bien ambitieuses et sans fin
(très dur après ces temps de te revenir aux autres aux villes)
je fais parti de la race qui pue et s'emmerde profondément vois-tu ? mais tellement de choses formidables ont été déjà vaincues qu'après bon.. à y repenser .. c'est le plus grand désastre de faire quelque chose qui fonctionne
encore merci pour tout H !!

Unglee Izi
Paris, France
September 2020

credits

released November 30, 2020

music / recording / artwork by UNGLEE IZI
Master & lacquer cut par frederic Alstadt - Angstrom Studio

NP-34

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